Depuis 3 semaines, nous arpentons la rue de Metz à la rencontre de celles et ceux qui y habitent, qui y travaillent, qui s’y promènent ou qui ne font que passer…
La mairie propose actuellement une pseudo-consultation portant sur un ou deux points annexes pour « l’embellissement de la rue » ? Qu’à cela ne tienne, nous allons en profiter pour montrer :
- qu’une véritable consultation participative peut être beaucoup plus dynamique et approfondie, s’appuyant sur tous les participantes et participants pour construire un projet global et respectueux de toutes et tous,
- que les problématiques touchant cette rue sont bien plus nombreuses que celles présentées par la mairie… et que si elles ne sont pas anticipées ça va être compliqué à vivre pour celles et ceux qui y vivent, y travaillent, s’y promènent…
Les usagères et usagers ont une connaissance concrète de la rue, des idées pertinentes, des besoins réels et des envies profondes qu’il serait temps d’écouter et de prendre en compte ! Pour construire ENFIN, véritablement, un projet de rue, de quartier, de ville… et de VIVRE ENSEMBLE !!!
Bon on s’emporte un peu là 😉 Mais c’est que cela nous tient tellement à cœur !
Vous n’avez pas répondu au questionnaire d’Archipel concernant la rue de Metz ? Vite, il reste deux ou trois jours pour le faire. Et pour nous, chaque avis compte 😉
2 réponses
J’ai déjà répondu à votre questionnaire, donc, je ne recommence pas pour ne pas fausser les chiffres, mais je souhaite ajouter ce qui suit :
Il me parait très important d’économiser l’espace en largeur pour conserver la place de deux couloirs de bus et de deux vrais trottoirs conformes aux normes handicapés, plus piste cyclable bien séparée des voitures.
D’où l’importance de bien choisir l’essence d’arbres : des palmiers, pour une emprise au sol minimale. De plus, ce serait bien d’intercaler des lampadaires entre les palmiers, pour qu’ils ne soient pas sur les trottoirs.
Ce projet de rénovation de la rue de Metz ne respecte pas la législation d’accessibilité handicapés. Manque, sur le trottoir du côté où il n’y a pas d’arbres, la bande fonctionnelle qui devrait être destinée à recevoir le mobilier urbain pour en libérer le parcours libre d’obstacle obligatoire de 1,40 mètres. De plus, le trottoir n’est pas surélevé par rapport à la chaussée, ce qui permet des intrusions de vélos et contrevient aux instructions de M. Moudenc, qui veut (cf interview dans La Dépêche) une bonne séparation piétons/cycles.
Si on rajoutait au trottoir cette bande fonctionnelle obligatoire, ce qui suppose de l’élargir un peu, on pourrait aussi rajouter des arbres, car le mobilier urbain (lampadaires …) laisserait de la place libre. Ce qui ferait deux rangées d’arbres tout au long de la voie requalifiée.